Après La Gym (Point De Vue Féminin)
Les copines mont toujours eu demandé pourquoi jétais encore vierge, alors que, selon elles, je navais quà choisir. On va dire que je suis difficile, ça mévitera dautres explications. Pourtant, ce nest pas lenvie qui men manque, et combien de fois me suis-je endormie en rêvant au prince charmant et une main entre les jambes
Il me fallait quelquun qui me ressemble caractériellement. Physiquement, je crois bien que je ne me suis jamais posé la question : « un jour mon prince viendra, quimporte lallure quil aura. » En fait, lallure a beaucoup fait.
Cétait après la première répétition de gym de la saison. Je métais retrouvée la dernière de mon groupe à partir, car javais pris le temps de me doucher, comme je le faisais à chaque fois, mais là, jen avais profité pour me laver les cheveux. Le concierge, faisant sa tournée dinspection, métait tombé dessus et mavait sommée de me dépêcher car son nouvel aide devait nettoyer le vestiaire dans lequel je me trouvais. Aussi avais-je quelque peu accéléré la cadence, et jétais dehors dans la minute qui suivait.
Cest alors que jai vu arriver un jeune homme tout habillé de noir, les cheveux passablement longs pour un garçon, un sac au dos, se dirigeant à grandes enjambées vers le centre sportif doù je sortais
Je ne sais pas sil mavait vue, mais moi, je nallais pas loublier. Je me sentais toute drôle, et il a fallu que jen parle à mes copines pour me rendre compte que jétais tombée amoureuse. Du coup, celles-ci ne purent manquer de me refaire entendre leur refrain sur ma virginité. Même si je faisais mine de les ignorer, lidée a fait son chemin, et le prince charmant prit lapparence de ce jeune homme, que je ne pouvais mempêcher dimaginer comme
torride (!). Je mendormais en pensant à lui, ma main se glissait machinalement vers mon bas-ventre si je venais à me lévoquer, et je crois bien que je navais jamais eu autant de plaisir en me masturbant que depuis que je lavais rencontré.
Je le revis encore maintes et maintes fois. Une fois, il me sembla quil mavait regardé, les autres fois, il semblait éviter mon regard. Jen suis venue à vouloir rendre mon scénario effectif, mais je navais pas le courage de faire le premier pas. Et lui ne semblait pas être intéressé
Pourtant, en lobservant, je finis par me dire quil navait pas de petite amie, et quil ne devait pas en avoir eu depuis un bon moment, et que je devais être son genre (!). Mes rêves se faisaient de plus en plus torrides je devais changer ma culotte jusquà cinq fois par nuit ! , et lenvie de concrétiser lhistoire que javais imaginée se faisait de plus en plus pressante.
Quatre mois plus tard, je ny tins plus, et je décidai que je passerais à laction le prochain soir de gym : jaurais fait dune pierre deux coups, en me dévirginisant, et en lui avouant ce que jéprouvais envers lui. Il ny avait pas de raison pour que je ne le voie pas.
Jétais anxieuse durant toute la répétition, ce qui me valut quelques rappels à lordre de la part de notre monitrice. Une fois la séance terminée, je me proposai pour ranger les accessoires, ce qui me permettait de perdre suffisamment de temps pour que je puisse rester derrière sans que cela ne paraisse suspect. Et effectivement, le vestiaire était vide lorsque jai eu terminé de ranger les steps.
Malheureusement, javais oublié que le concierge passait nettoyer certains vestiaires, et comme nous étions le seul groupe à avoir répété ce jour-là, il ny avait que le nôtre à rendre propre. Cest en lentendant siffloter que je réalisai cela et eus juste le temps daller me cacher dans lautre vestiaire pour les femmes, les deux chambres communiquant par les douches.
Il me sembla que le concierge prenait son temps, mais quand il eut fini, je remarquai quil navait pas fait long : seulement dix minutes.
- Tu nas pas besoin de rester, jai eu le temps de faire les vestiaires qui nont pas été utilisés avant le club de gym, et il ny a eu quun groupe aujourdhui. Jai aussi nettoyé leur vestiaire.
- OK. Je peux rentrer, donc ?
- Ouais. Moi, en tout cas, cest ce que je fais.
Le concierge sest éloigné et je lai entendu passer la porte principale. Entre-temps, je métais glissée hors de ma cachette discrètement et métais mise devant le chariot, dans une pose séductrice.
- Il a mal fait son boulot, il ne ma pas vue !
Le jeune homme sursauta. Il ne comprenait certainement pas ce que je faisais là, et cétait normal, dailleurs, jallais le lui expliquer en temps voulu.
- Ne pose pas de question, ne dis rien, je vais ranger ton chariot et je reviens. Reste ici, tu veux bien ?
- Mais
- Pas un mot, sil te plaît !
Javais assorti cette dernière réplique dun sourire. Je ne men rendais pas compte, mais même si mon cur jouait du tambour, je ne crois pas que jaurais eu besoin de parler. Jemmenai le chariot en place, laissant le jeune homme devant la porte ouverte du vestiaire ou je lespérais allais se passer la suite.
Comble de la stupidité : javais oublié que le local de nettoyage se fermait à clé. Jallai donc devoir appeler laide-concierge.
- Tu pourrais venir fermer, sil te plaît ? Jai oublié que je navais pas la clé pour refermer
- Jarrive !
Il arriva promptement et sortit son trousseau.
- Tu fais quoi ici ? demanda-t-il en engageant la clé dans la serrure.
Il valait mieux être franc.
- Je veux nous dépuceler.
Il parut surpris, mais jaurais juré avoir vu une lueur de convoitise dans ses yeux. Mêlé à autre chose
- Viens !
Il me suivit docilement et je fermai la porte du vestiaire derrière nous.
- Je suis contente de pouvoir te voir de près.
Javais dit ça comme préambule à létreinte qui suivit, quil me rendit. Le message était passé sans mot ; mais quel message ?
Je nétais plus vraiment en état de décoder consciemment. On se sépara.
- Jai envie quon se dépucèle, mais si tu ne le veux pas
- Jen ai envie, mais
Il en avait envie. Je navais pas besoin de plus je crois que lui non plus et pressai doucement un doigt sur sa bouche pour le faire taire.
- On en a envie, on peut le faire.
Je me baissai et délaçai ses chaussures, puis continuai à le déshabiller. Avant de lui ôter sa culotte, je fermai les yeux, attendant quil mait dévêtue pour les rouvrir, et réfléchit un peu à ce que je faisais. Est-ce que cétait le bon moment ? Il était daccord, me dis-je, et sil nappréciait pas, il partirait en courant
Je terminai mon action pour méviter de trop réfléchir et avoir à faire face à la peur qui sinstallait. Jétais déjà un peu empruntée.
Il avait compris ce que jattendais et meffeuilla avec une douceur inespérée. Mes chaussures me furent enlevées précautionneusement, de même que mes chaussettes. Pour mon pantalon, il me le déboutonna et le laissa glisser à terre, avant de me désentraver les pieds. Il évitait dentrer en contact direct avec ma peau, mais il ne pouvait pas ne pas me frôler, et jen frissonnais presque.
Il eut une hésitation au moment de me retirer mon soutien-gorge. Je mis mon bras droit sur mes seins, tandis quil me privait de mon ultime rempart de tissu, ce à quoi je palliai de ma main libre. Puis je me retournai et ouvrai les yeux.
Il cacha immédiatement son sexe. Je souris. Il nétait pas très sûr non-plus. Cela ajoutait de la complicité.
Il paraissait plus grand ainsi « habillé ». Des jambes fines, mais musclées, un mignon postérieur, des bras qui me disaient que le jeune homme devait être agile. Un jeune torse sur lequel poussaient déjà quelques poils, un ventre avec une poche à bière très discrète, il aurait paru maigre à certaines, mais merde ! Ce corps mattirait
Et pour achever le personnage, son visage minspirait confiance et douceur. Ses yeux me paraissaient être en dégradé, à présent, et je pus distinguer quil ne portait pas de verres de contact.
Il se dégageait un tel charme que je crus tomber amoureuse une nouvelle fois. Je découvris ma poitrine et mon sexe, lui écartant sa main pour quon se voie entièrement. Il semblait apprécier la vue, mais en même temps paraissait dautant plus honteux, gêné, embêté par notre nudité. Le même sentiment davoir honte de me rincer ainsi lil ma traversé lesprit.
- Jaurais envie que tu me rases, sil te plaît.
- Je nai rien pour le faire
- Ne tinquiète pas, jai ce quil faut.
Jallai prendre le rasoir dans mon sac. Cétait un modèle avec tondeuse, de quoi faire du bon travail.
- Viens, on va faire ça dans les douches, ce sera plus simple pour nettoyer.
Jattrapai sa main et le menai dans les douches, où javais installé un banc dans un coin, et je my allongeai comme si jallais accoucher, mais cétait dans cette position que je lui facilitais le plus la tâche. Il eut une nouvelle hésitation.
- Sil te plaît ? répétai-je en étouffant un rire nerveux.
Son malaise visible me touchait. Il ne jouait pas les braves, et cette acceptation de létat dans lequel il était me faisait rire de moi, qui nen menais pas vraiment plus large.
Le passage de loutil vibrant sur mon pubis me fit immédiatement penser à mes soirées en solitaire. Si je ne faisais pas attention, jallais sécréter trop de liqueur et mon vagin déborderait
Mais je fuis dans mes fantasmes, soudainement interrompu par la voix de mon compagnon.
- Tu peux tester si jai bien fait en passant la main, sil te plaît ?
Je me croyais encore plus pudique que lui, et voilà quil commence à me prouver le contraire.
- Tu peux le faire toi-même ; si ça te gêne, pense juste que je voudrais te raser aussi
Je lui souris pour montrer ma compréhension, puis me réinstallai, emplie de ce que jimaginais de la suite, et cela finit par déborder : jouvris les yeux un instant et le vis regarder dun air de celui qui sattend à ce que lautre lui dise « Cest une blague ! » mon liquide intime qui suintait. Je mexcusai du regard. Le rouge allait me monter aux joues, et comme il avait fini, je fis inverser les rôles.
- A ton tour de te laisser faire, dis-je en me redressant.
Il me passa le rasoir et sallongea sur le banc, dans la même position que javais quelques instants plus tôt. Et je me rendis compte dun détail de taille ; si le sieur nu devant moi navait eu aucune peine à officier, son appareil nallait pas me faciliter la tâche. Je réfléchis à comment jallai faire, puis me tournai vers lui pour lui demander, et il me donna aussitôt son approbation. Jaurais préféré léviter, mais bon : je pris son membre du bout des doigts afin de le manier pour que je puisse réaliser mon uvre.
Jaurais dû my attendre, mais je navais pas la tête à ça : quand javais pris son pénis, il était encore au repos ; maintenant, je sentais les battements de cur de mon compagnon entre mes doigts et javais limpression de serrer de plus en plus. Bah, javais aussi été impatiente, et il avait suffit quil me touche pour que je mouille
Il grimaça. Il devait essayer de ne rien laisser paraître. Je jetai un rapide coup dil à sa verge gonflée, et me contrôlait pour ne pas lemboucher séance tenante. Pour le rassurer, je lui fis une caresse un peu plus appuyée, tandis que ma cheville jétais à genoux se glissa dans ma fente humide.
- Tu as fini ?
- Oui.
- Tu es daccord pour quon prenne une douche ? Mutuellement ?
Il prenait part active à lorganisation en me faisant une proposition des plus sensuelles. Je navais plus à penser, mais moins je pensais, et plus mon appréhension grandissait.
- Daccord ! lui glissai-je à loreille.
Il alla prendre un produit de douche oublié là par une de mes collègues gymnaste, après avoir poussé nos poils pubiens tombés à terre dans une des bouches dévacuation. Puis il me prit par la main, fit couler leau dun des pommeaux et me plaça dessous. Je savourai un moment cette caresse, mais quand je remarquai quil nétait pas encore mouillé, je le tirai sous le jet ; nos corps se frôlèrent et on faillit tomber. Sa surprise nous fit rire.
Il se versa du produit dans la paume quand on eut réussi à se reprendre.
- Zut, jen ai trop pris.
- Attends.
Je lui ôtai la bouteille des mains et la posai sur une tablette métallique qui devait servir à ça. Ensuite, je pris dans sa main lexcédent de gel.
- Ensemble.
- Ben, pour le visage, ça va pas être possible
Je fermai les yeux et attendis. Il me caressa le visage avec la même douceur quil mavait dénudée. Jaurais souhaité quil le fasse plus longtemps, mais il me replaça sous la pluie artificielle.
- A mon tour ! dis-je.
Jessayai de lui retransmettre la douceur quil avait employée avec moi. Pour le plaisir, je lui nettoyai le visage de fond en comble, puis le tirai sous la douche pour le rincer, en frottant les endroits où leau ne pouvait pas couler. Il appréciait, ça se lisait sur ses traits. Il me fit aussitôt la même chose, et je retrouvai les sensations que javais souhaitées plus longues dans le temps.
- Maintenant, pour le reste du corps, on devrait pouvoir le faire ensemble, me dit-il.
Un de mes plus beaux sourires pour lui donner mon assentiment. Je laurais embrassé.
La bouteille de produit passa dans nos mains, répandant un peu de son contenu, et on attaqua les bras. Je prenais plaisir à parcourir ainsi le corps dun homme, et de cet homme en particulier bien plus encore. Si je ny prenais pas garde, on allait rester sous le jet pendant des heures cela ne maurait nullement gêné. Tiens, jai mis « on » : effectivement, je pouvais lire un plaisir similaire sur son visage.
Des bras, on passa au torse. Je nosais pas trop le toucher, et lui non plus, si bien quon a continué rapidement. Pour le niveau inférieur aux hanches, on a aussi passé dessus comme chat sur braise.
Quand on a été moussus au possible la mousse avait glissé sur les parties qui nen avaient pas , on sest rincés mutuellement. Après les plaisirs sensuels de cette séance de lavage, je recommençais à penser avoir envie de la suite. Je profitai de ce quil me rinçait le dos pour inspirer du courage et engager la seconde.
- On est là pour de dépuceler, et on na encore quasiment rien fait ! Moi, jy vais, lâche-toi aussi !
Et je le coinçai entre mon dos et le mur derrière lui, mais aussitôt, je regrettai dy être allée si brusquement. Je voulais savourer ce moment, et je crois bien que cétait son souhait à lui aussi.
- Pardon, je
- Non, cest rien. Comme tu las dit, on va se lâcher
si on peut !
Une fois de plus, le rire vint à notre secours, et je mabandonnai contre lui, secouée de spasmes hilares. Je remarquai alors que sa verge raide sétait calée tout naturellement entre mes fesses. Je me mis à lui caresser les hanches, sans changer de position, et ses mains apparurent sur mes poignées damour. Je sentais quil appréciait ça, et je profitais davoir son pénis entre mes muscles fessiers pour les tendre et augmenter la pression. Ses mains me caressaient délicatement et me procuraient un bien-être immense.
Au bout dun moment, on a stoppé et je me suis retournée.
- On va rattr
-
ce quon na pas fait en se lavant ! termina-t-il.
Allez, un nouveau sourire pour lui ne me coûtera rien, mais je fus remboursée, cette fois-ci. Son premier vrai sourire pour moi. Un chef-duvre.
Je voulais malgré tout rester en contact avec son sexe comparable à une fusée sur son pas de tir. Je plaquai mon bassin contre le sien, et donc coinçai son membre entre nous, me penchai en arrière, et mapprêtai à apprécier son pelotage, les yeux fermés. Ses mains qui étaient restées au niveau de mes hanches glissèrent jusque sur mes seins. Il commença par simplement promener ses mains dessus, puis osa me les masser avec cette douceur qui le caractérisait. Jétais aux anges.
Je décidai de lui rendre la pareille et allongeai mes bras vers son torse, et cest précisément ce moment-là que ma conscience choisit pour se rappeler à mon souvenir.
Javais soudainement plus de courage pour faire quoi que ce soit dautre que réfléchir. Heureusement, je fus rassurée quand je me remémorais quil en avait envie, et quil me laissait le caresser, et aussitôt je me demandai ce quil allait penser de cet arrêt allait-il vouloir cesser pour attendre un meilleur moment ? et si je ne my prenais pas de la pire des manières pour lui déclarer ma flamme ?
En proie à des vagues de terreur, je tournai mon regard vers lui, qui sétait arrêté. Je crois bien quil a apporté une solution qui me satisfaisait complètement : il me prit les mains et les plaça sur ses abdos. Je ne pus retenir un soupir, et pris le temps dimprimer la sensation de ce corps dhomme sous mes mains, avant de commencer les caresses. Il ne mavait pas attendue pour recommencer.
Passons la troisième. Je me redressai, nos corps se séparèrent, et mes mains se dirigèrent vers son entrejambe. Il comprit un peu plus tard, mais on arriva sur le sexe de lautre en même temps. Je suivais le contour dun doigt, tandis quil frôlait mes lèvres qui affleuraient à la surface de ma vulve sous leffet du plaisir quil me procurait.
Pendant cet acte, malgré son « retard » au début, on fut sur la même longueur donde, et les scènes senchainaient dans lordre, au même instant, sans quil y ait la moindre concertation. Je métais mis à le « branler », cest-à-dire que javais mis mon pouce et mon index autour de son gland et je voyageais entre les deux extrémités de la partie violette ; il était allé avec ses doigts dans ma vallée du plaisir, submergée. Jen avais la chair de poule. Je me suis mise à lui serrer le gland ; il découvrit mon clitoris et y reproduisit ce que je faisait sur le bout de son membre. Là, nous partageâmes un plaisir très certainement similaire. Pour finir, il saventura sur le seuil de ma grotte, et je maperçus quon jouissait gentiment.
La scène suivante se passerait sur le linge que javais étalé à même le sol à un endroit qui était resté sec. Alors quil sy couchait le premier, il y eut un à-coup et nous manquâmes de tomber, ce qui me fit serrer la main autour de son phallus entier, et je perçus que son doigt mavait effleuré lhymen.
- Pardon, sexcusa-t-il.
- Cest pas si grave. Tu sais maintenant que je suis bien vierge !
- Je le suis aussi, mais ça membête que tu aies à me croire sur parole
Nouvelle séance photo, chacun pour lautre.
Nous étions toujours à la même hauteur, mais je souhaitais quon change de position pour que ce ne soit plus nos mains qui se caressent les sexes. Je me retournai et vint me superposer à lui pour avoir sa verge à la hauteur de ma bouche. Javais cependant tellement aimé la scène précédente que je la poursuivais. Javais sous les yeux le résultat de mes attentes, et il devait me croire heureuse aussi ce que jétais, est-il utile de préciser ?
Je donnai un coup de langue sur son gland. Plus bas, des lèvres se préparaient à un combat inégal, mais jallais lui faciliter la tâche. Jétais de plus en plus pressée de jouer le dernier acte, aussi je précipitai un peu les scènes. Comme je souhaitais quil soit réellement dépucelé dans mon vagin, je ne moccupais que de son extrémité violette, faisait augmenter sa taille dans ma bouche, tandis quil avait réussi à mouvrir la vulve et me procurait une intense sensation avec sa langue sur la peau lisse entre mes replis intimes ainsi repassés. Mes cris étouffés restaient au fond de ma gorge, mais je lentendais gémir.
Un peu avant de tout lâcher, nous nous arrêtâmes pour préparer le dernier acte.
- Le meilleur pour la fin !? lui proposai-je, les yeux dans les yeux, en me remettant dans le même sens que lui, à quatre pattes et au-dessus.
- Nous sommes là pour ça
Il me fit me coucher sur lui en mettant ses mains sur mes hanches et me tirant doucement vers le bas. Je nétais plus tout-à-fait en face de lui, mes seins étaient dans son cou, et je me rabaissai en me frottant langoureusement contre lui. Sans quon ait besoin de nos mains, son sexe trouva le mien, et je sentis la pointe entrer en moi. Jaugmentai la vitesse dun petit cran, et mon hymen vint lui barrer la route. Je remontai presque à le laisser sortir totalement, et redescendis brusquement. Une petite douleur me confirma de mon nouvel état de femme, marrachant un hoquet, et je me concentrais sur les sensations nouvelles de mon bas-ventre. Javais limpression dêtre comblée, je sentais ce pénis mécarter uniformément et me communiquer une chaleur étrangère bienfaisante. Grisée, je fis quelques va-et-vient tout en me frottant contre mon partenaire avant quon ait notre orgasme, nous liant de la manière la plus forte quil puisse être à mes yeux. Il me sembla que cétait lui qui maccueillait et non linverse.
Ereinté, il sortit de moi et je mallongeai à côté de mon prince, haletants. On reprit une respiration normale avant que je ne me tourne vers lui :
- Cétait un peu court, le dernier acte.
- Je trouve dommage aussi.
- Alors attends
Javais un souvenir entre les jambes qui ne demandait quà être ravivé. Je vins me réinstaller sur son corps. Mais en plus, je trouvais la position plus propice aux confidences.
- Comme ça, si lenvie te revient, je taccueillerai ! En plus, jaime bien mallonger sur toi ainsi.
Javais plongé mon regard dans le sien, que javais encore de la peine à définir. Il me sourit.
Cette idée dêtre couchée sur un matelas vivant mhypnotisait et me rassurait à la fois. Je sentais à la manière dont ses mains étaient sur mon dos quil aimait aussi, alors je mabandonnai totalement.
- Je ne suis pas déçue, à part pour la fin. Merci !
- Je nimaginais pas que ça se passerait comme ça pour moi ! Mais jai beaucoup apprécié
Tu mas fait un cadeau inestimable, tu sais ?
- Et toi donc, quel cadeau !
Une chose me revint en tête. Il devait avoir compris ce qui sétait passé quand on avait voulu se caresser la poitrine. Malgré cela, je commençai à men vouloir davoir cassé laction ainsi. Je me demandai un moment si javais besoin de mexcuser.
- Je mexcuse pour lhésitation sous la douche
- Cest rien. Jai vu que tu étais plus gênée que moi, et cest toi qui avais proposé quon aille jusquau bout !
Je ris doucement. Il avait mis ses mains autour de moi, jétais sérénissime.
Silence, avant que la question ne traverse ses lèvres.
- Pourquoi moi ?
Jallais lui répondre de manière à savoir enfin si cétait réciproque, il me fallait juste trouver une formulation adéquate.
- Si je te le dis ainsi, ça répond à ta question ?
⁂
Lheure qui suivit fut passée à discuter avec mon jeune homme, allongée sur lui. Etudiant en informatique, percussionniste à ses heures, il avait pris ce boulot après en avoir entendu parler par des anciens copains décole, du temps où il était encore ici, comme un boulot bien payé. Il mavait bien regardée une fois ou deux, de dos quand je sortais, mais il ne mavait pas bien vue, et ne mavait pas reconnue. Comme je lavais soupçonné, il navait eu « quune petite amie et demi », la partie entière remontant à son école primaire, la demi au cycle de transition.
Dans la discussion qui a suivi, on a soudain remarqué quon navait pas utilisé de préservatif. Je crois quon a eu autant peur lun que lautre, mais trois mois plus tard, on a appris que lon avait plus aucun souci à se faire, et on a tendrement fêté ça, et re-fêté ça, et encore, et encore
Ce qui nous amène à être toujours ensemble aujourdhui. Sa tendresse me fait craquer, et à bien y réfléchir, on se ressemble trop, cest tout juste si on a encore besoin de mots pour se parler ! On a bien compris chacun quels cadeaux on avait fait à lautre, ce fameux jour au centre sportif
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